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Guillaume et Elodie se séparent - Médiation familiale

Eh oui, vous avez bien lu, Guillaume et Elodie n’ont pas réussi à recoller les morceaux et ont pris, il y a un an, la décision difficile de se séparer.

Elodie« Nous avons décidé de nous séparer et voulons faire au mieux pour préserver nos enfants, qui ont déjà beaucoup souffert de la fin de vie de notre couple, ponctuée par les disputes, les larmes, les cris et l’incertitude. Nous voulons organiser l’après-séparation en bonne intelligence, dans la sérénité. »

Arbre généalogique« Entre les obligations de l’un, de l’autre, les enfants à gérer, nous avons du mal à trouver un moment pour en parler posément, et quand nous y parvenons, disons que la fatigue du quotidien malmène la sérénité et la constructivité de nos échanges. »

« Alors, nous poussons la porte de la médiation familiale. »

 

En quelques séances, nous travaillons sur de nombreux sujets:

 

  • Résidence des enfants : alternée ou non, si oui sur quel rythme, et tout ce que cela implique, ainsi que l’organisation de la séparation le temps de trouver chacun son nouveau logement.
  • Contribution à l’Education et l’Entretien des Enfants (CEEE)… la pension alimentaire, quoi !
  • Le partage de nos biens, notamment les meubles et équipements de la maison familiale.
  • L’organisation pour les activités des enfants: qui assiste à quelle réunion d’école ? comment se transmettre les informations ? comment transporter le matériel d’escrime de Raphaël d’un domicile à l’autre ? comment gérer le spectacle de comédie musicale de Chloë, où les parents et grands-parents seront tous là ?
  • La coordination pour le suivi (para)médical des enfants, notamment Timéo qui voit un orthophoniste régulièrement.
  • Les vacances, les fêtes d’anniversaire, de Noël, etc.
  • Comment co-éduquer nos enfants alors que nous ne sommes plus un couple ? A partir de quel âge leur achetons-nous un portable, quelles activités privilégier, etc. ?
  • Et même des sujets auxquels nous ne pensions pas forcément avant, comme le choix pour Elodie de garder ou non son nom d’épouse.

Elodie« Il reste encore quelques détails pratiques sur lesquels nous ajuster, mais ce que j’apprécie beaucoup, c’est que nous pouvons parler des choses en profondeur : chacun peut dire ce qui était important pour lui / elle. Ce n’est pas toujours facile à entendre, il y a beaucoup d’émotions… mais au moins, je pense vraiment que nous prenons le temps d’envisager des solutions auxquelles nous ne penserions pas forcément hors médiation, et qui prennent en compte, bien entendu les besoins des enfants, mais aussi les nôtres. »

Arbre généalogique« Oui, avec du recul je réalise que la médiation nous a permis de construire la partie commune de nos nouvelles vies, de sorte que nous trouvions chacun notre place, en tant que co-parents qui ne formons plus un couple. Au-delà des accords que nous avons trouvés, nous avons mis en place un nouveau mode de communication entre nous. Et je dois dire que, même si tout n’est pas rose tous les jours, nous avons déjà parcouru un bon chemin, non ? En tout cas les enfants ont l’air de trouver leurs marques je trouve…? »

Timéo et Chloe « Oui, c’est trop cool nous avons 2 maisons !! »

Arbre généalogique

« Haha oui mais pas le double de jouets ! Par contre, nous avons retrouvé les sourires de Papa et Maman ! » 

Epilogue :

 

Guillaume et Elodie sont parvenus à trouver des accords sur un certain nombre de sujets, notamment la résidence des enfants et la contribution à l’éducation et l’entretien des enfants. Ils ont fait une requête conjointe pour faire homologuer cet accord par le juge aux affaires familiales. Cette procédure rapide (environ 1 mois) donne à l’accord une force exécutoire. Autrement dit, les solutions qu’ils ont construites ensemble, sur mesure pour leur situation, valent décision de justice

Quelques précisions de la médiatrice familiale :

  • Concubinage, PACS, mariage, etc., la médiation familiale reçoit toute forme juridique d’union… et de désunion ! Avec ou sans enfant(s) !
  • La médiation familiale peut intervenir pendant la séparation, comme Guillaume et Elodie, mais aussi avant et après la séparation. Il peut aussi y avoir médiation sans séparation : on parle de médiation conjugale, ou médiation de couple.
  • Une telle médiation familiale peut se faire intégralement à l’amiable, c’est-à-dire sans passer devant le juge (même en cas de divorce, avec le divorce pour consentement mutuel depuis 2017).
  • Elle peut également se faire en complément d’une procédure judiciaire : avant, pendant ou après. Les juges aux affaires familiales, dont le rôle est de trancher lorsque les personnes ne parviennent pas à se mettre d’accord, encouragent fortement les tentatives de solution à l’amiable, dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

Des questions ? N’hésitez pas à m’écrire ou à m’appeler – me laisser un message avec vos coordonnées. L’entretien individuel d’information n’engage à rien 🙂

♣ Pour la semaine de la médiation (du 14 au 18 octobre 2019), tout entretien à l’Espace Médiation est offert, profitez-en !!

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Prochainement, dans la famille Komlézotre…

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